Voyance Rodez africaine
La voyance Rodez africaine fait partie des plus ancienne voyances ayant jamais existé de par le monde. Elle se pratique souvent à l’aide de cauris (petits coquillages) serrant à questionner l’oracle au sujet de l’avenir de l’homme. À l’origine, cette pratique était exclusivement utilisée par les peuplades d’Afrique de l’Ouest et très peu connue ailleurs. Aujourd’hui, elle est une excellente façon de mieux appréhender son passé et connaître son avenir. Le voyant medium, de plus, prodigue des conseils à son consultant aux fins d’améliorer sa vie.
Utilisation des cauris – Voyance Rodez
Chaque ethnie pratiquant la voyance Rodez possède sa façon personnelle de questionner les cauris. Toutefois, il existe une méthode d’utilisation de ces coquillages qui est très répandue à travers le monde. Sa particularité tient au fait que le voyant délivre une réponse particulièrement précise, qui se situe entre le « oui » et le « non ».
Cette technique consiste pour le consultant à saisir quatre cauris dans les mains, à bien les mélanger en énonçant la question dont il souhaite obtenir une réponse. Il s’agit, ensuite, de faire passer ces coquillages, plusieurs fois, de la main droite vers la main gauche en terminant par la main droite. Le consultant souffle ensuite sur les coquillages (toujours placés dans la main droite du consultant) et les lance dans une zone ronde, précédemment matérialisée. Cette zone peut consister en un rond dessiné sur le sol, par exemple, ou être un espace imaginaire.
Selon la forme et la position prises sur le sol par les cauris, le voyant africain déchiffre le message qui répond à l’interrogation de son consultant.
Voyance Rodez
Interprétation des cauris
Pour interpréter les messages communiqués par les cauris, le voyant africain tient compte du nombre de coquillages ouverts ou fermés à partir du moment qu’ils sont disposés sur le sol.
En effet, quand deux cauris sont en position dite ouverte et deux fermés (Elife), cela veut dire que l’interrogation émise par le consultant est en passe de trouver une réponse. Dans ce cas précis, il est préférable de ne pas enchaîner de suite par une autre question.
Si les quatre coquillages sont fermés (Alafia) cela correspond au mot « oui » à la réponse qu’à posée le consultant. Cependant, le praticien doit réaliser un deuxième tirage qui confirmera la réponse donnée précédemment. Ainsi, la réalisation d’un Elife ou la même figure qui se reproduit confirmerait définitivement la réponse initiale. D’autre part, si trois coquillages sont ouverts et un seul fermé (Itagua), la réponse est également positive mais annonce une voie jalonnée d’obstacles. Persévérance et patience sont alors de mise le long de ce chemin.
Si trois coquillages sont ouverts et un ouvert (Okana), la réponse transmise par les cauris équivaut à un « non ». Le voyant conseille alors au consultant de rester prudent quant à la mise en place d’un projet.
Pour terminer, si les quatre coquillages sont fermés (Oyekun) cela indique un « non » ferme et définitif. Le consultant doit alors impérativement abandonner son projet.